Six Nouvelles Études
Détails
Famille instrumentale | Piano |
Classifications catalogue | Recueils et œuvres séparées piano |
Durée totale | 00:36:00 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Cotage | GB10042 |
Nb. total de pages | 76 |
Cycle / Niveau | Difficile (cycle 3) |
Public concerné | Adultes |
Année copyright | 2019 |
Code EAN | 9790043100423 |
32,40 €TTC
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Description
Étude n°7 : commande de Musique Nouvelle en Liberté
Étude n°8 : commande du Festival Les Pianissimes (2008)
Étude n°9 : commande de la Fondation Francis et Mica Salabert
Étude n°10 : commande du Festival d’Auvers-sur-Oise (2010)
Étude n°11 : commande du Festival Chartres en Plein Chant (2004)
Étude n°12 : commande de l’Annecy Classic Festival (2010)
Faisant suite à un premier cahier, également de six études, publié en 2003, ce deuxième cahier s’ouvre par une étude - Étude n°7 - dont l’atmosphère rappelle, avec un côté plus rêveur, la dernière étude du premier cahier ; sa partie centrale fourmille de lignes entrelacées, spirales se déroulant de plus en plus vite jusqu’à se muer en tourbillons.
L’Étude n° 8 doit son sous-titre « Sur le nom de Mozart » à l’enchâssement de trois thèmes - Wolfgang, Amadeus, Mozart - selon le principe de concordance entre lettres de l’alphabet et notes de musique ; elle expérimente une technique particulière par laquelle main droite et main gauche se partagent en alternance un flux continu de doubles croches ultra-rapides marquées staccatissimo ; la main droite jouant plus fort que l’autre, il en résulte une impression de configurations rythmiques irrégulières, presque irréelles.
L’Étude n°9 avait à l’origine été conçue comme un hommage à Debussy pour le cent cinquantenaire de sa naissance : empruntant au matériau thématique de mon trio pour voix, alto et piano Mes Heures de fièvre, elle
en amplifie les effets de tintements de boîte à musique.
L’Étude n° 10, « Sur le nom d’Auvers » en référence à sa création au festival d’Auvers-sur-Oise en 2010, reprend le principe thématique de concordance entre lettres et notes et le principe rythmique d’alternances déjà
utilisés dans l’Étude n° 8 ; par ailleurs, elle rappelle par sa nervosité les sonorités mordantes d’un clavecin, tandis que sa folie rythmique lorgnerait plutôt du côté du jazz.
Dans l’Étude n°11 transparaît le souvenir de Ravel, avec un motif puisé dans la cinquième des Valses nobles et sentimentales, et aussi des couleurs sombres qui retrouvent le climat de Gibet ; en sa partie centrale, les canons multiples créent des tuilages motiviques - transposition musicale des métamorphoses graphiques chères au graveur Escher.
Quant à l’Étude n°12, en forme de Toccata, elle concentre toutes les difficultés - écarts, vitesse, accords, déplacements... - en une course à l’abîme où se fait entendre le thème du Dies irae.