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Dans les abysses de lumière

Opus 17

Élise BERTRAND

Œuvre contemporaine originale pour piano

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Details

Instrumentale Familie Klavier
Katalogklassifizierungen Sammlungen und Einzelwerke
Nomenklatur Instrument Piano
Gesamtdauer 00:8:30
Herausgeber Éditions Billaudot
Cotage GB10486
Gesamtseitenzahl 12
Sprachen Französisch, Englisch
Zyklus / Stufe Konzert
Betroffene Öffentlichkeit Jugendliche, Erwachsene
Musikrichtung Zeitgenössisch
Typ Verzeichnis Originalwerk(e)
Jahr copyright 2023
Jahr copyright 2023
EAN-Code 9790043104865
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Beschreibung

Œuvre contemporaine originale pour piano

Liste der Titel

« Si les artistes rendent si rarement compte de leurs instants d’inspiration, la raison en est bien simple : c’est qu’à ces moments-là du processus créateur ils ne sont nullement présents par la conscience. Ils ne peuvent pas davantage s’épier psychologiquement au cours de la création elle-même qu’ils ne peuvent, par-dessus leur épaule, se regarder écrire. » Egon Schiele « Artists: Sometimes the best way to address a problem in your work is to go in the cage with it and let it devour you. » Jerry Saltz Ces deux maximes qui décrivent à merveille ce que je peux ressentir au moment d’écrire à propos de ma dernière œuvre pour piano Dans les abysses de lumière. Composée en parallèle de ma Sonate pour violon seul, mon œuvre pour piano Dans les abysses de lumière op.17 (2021-2022) est un retour aux sources important, comme a pu l’être chaque retour à la composition d’une œuvre pour piano (Préludes op.1 en 2014-2015, puis le Poème, op.5 en 2016, les Quasi Variazioni op.7 en 2018). La sensation de ressourcement lors de l’écriture pour piano seul vient intimement de mon enfance, où le piano est arrivé dans ma vie dès mes cinq ans. Chaque œuvre pour piano que j’ai écrite marque un tournant dans mon rapport à la composition, une étape nouvellement franchie. Avec cet op.17, c’est un regard plus distancié et ouvert que j’ai posé sur la structure, le langage, le rapport au temps et à la dissonance. Durant un an, sans contrainte de temps, je suis revenue périodiquement à la composition de cette pièce, sans y toucher parfois pendant des semaines entières. J’y percevais alors des paysages, des couleurs, des instants de vie qui se faisaient écho. Puis, l’obsession revenait et je composais d’une traite un pan entier. La pièce en « cours de composition » vivait à mes côtés. Élise BERTRAND