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Trois Pièces impressionnistes

Mel BONIS Arrangement de Elisabeth RÉMY JOHNSON

Mel Bonis (1858-1937), compositrice parisienne, est l’auteur d’un important corpus musical de plus de trois cents œuvres pour piano, orgue, musique de chambre, orchestre, mélodies, chœurs etc. dans la veine postromantique.

Voici les transcriptions pour harpe seule par Elisabeth Remy Johnson de pièces à l’origine pour piano.

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Détails

Famille instrumentale Harpe
Classifications catalogue Grande harpe seule
Durée totale 00:08:15
Éditeur Éditions Billaudot
Collection RICQUEBOURG Anne
Cotage GB10317
Nb. total de pages 20
Langues Français, Anglais
Cycle / Niveau Difficile (cycle 3)
Public concerné Jeunes, Adultes
Style musical Classique
Type répertoire Œuvre(s) du répertoire
Année copyright 2021
Code EAN 9790043103172

Description

Mel Bonis (1858-1937), compositrice parisienne, est l’auteur d’un important corpus musical.

C'est dans l'incompréhension la plus totale de son entourage qu'elle accomplit sa vocation de musicienne, écrivant plus de trois cents œuvres, piano, orgue, musique de chambre, orchestre, mélodies, chœurs etc. Dans la veine postromantique, c'est une œuvre variée et originale, foisonnante d'inspiration, richement harmonisée avec une intéressante recherche rythmique, une musique qui reflète la grande sensibilité et la puissance d'inspiration de son auteur.

Seules trois pièces religieuses, le Cantique de Racine, le Regina cœli et le Chant nuptial, comportent originellement un accompagnement de harpe. Mais des arrangements permettent aujourd’hui aux harpistes d’approcher certaines de ses œuvres qui s’y prêtent particulièrement bien. Après des trios pour flûte, alto et harpe, voici les transcriptions par Elisabeth Remy Johnson de pièces pour harpe seule, à l’origine pour piano.

Publiée pour la première fois en 1893 aux Éditions Leduc, Près du ruisseau est une pièce impressionniste par excellence. Par sa délicate vélocité, elle nécessite une grande finesse technique pour bien rendre l’idée d’eau vive et de course lumineuse qu’elle évoque.

La Berceuse opus 23, dont le manuscrit date de 1888, est dédiée par Mel Bonis à sa toute petite fille Jeanne née la même année. Cette pièce, qui exprime toute la tendresse maternelle, tourne avec de délicates arabesques et modulations autour d’un thème tout en gaieté et lumière.

Mélisande, opus 109, œuvre de la maturité, est écrite en 1922. Elle est publiée pour la première fois en 1925 chez Leduc et maintenant chez Furore où elle trouve sa place dans le recueil des « Femmes de légende » pour piano. Une version pour deux harpes a été réalisée par Huguette Géliot. De Mélisande, Mel Bonis écrit sur son catalogue : « Ma préférée ». Ces pages sont inspirées du poète Maeterlinck (Mélisande, 1893). Leurs harmonies magiques aux couleurs impressionnistes évoquent en musique la chevelure de Mélisande décrite par Pelléas : « Tes cheveux et leur belle lumière … Ils s’échappent de toute part, ils tressaillent, ils s’agitent, ils palpitent dans mes mains comme des oiseaux d’or ».