Les Belles Heures
Concerto pour hautbois et orchestre
Détails
Famille instrumentale | Hautbois, Orchestre |
Classifications catalogue | Hautbois et piano |
Nomenclature instrument | Réduction pour hautbois et piano |
Durée totale | 00:20:00 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Cotage | GB10372 |
Nb. total de pages | 68 |
Style musical | Contemporain |
Année copyright | 2022 |
Année copyright | 2022 |
Code EAN | 9790043103721 |
Description
Conçu en trois mouvements, ce concerto pour hautbois évoque trois « états poétiques » de la journée. L’heure bleue, c’est la période entre le jour et la nuit où le ciel se remplit d’un bleu plus foncé que le bleu ciel du jour. C’est aux premiers instants de l’heure bleue que l’ensemble des oiseaux se met à chanter et qu’en été le parfum des fleurs devient plus intense. L’heure exquise, c’est le moment d’« Un vaste et tendre apaisement » comme l’écrit Verlaine dans le poème que je cite en exergue de ce mouvement lent. L’heure fugitive, c’est le temps des plaisirs et de l’amour, le « Carpe diem » d’Horace, avec en exergue ces vers de Lamartine : « Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive, hâtons-nous, jouissons ! » Le premier mouvement (le plus long des trois), L’heure bleue, est bâti sur deux thèmes : le premier, disjoint et délicat, est exposé par le soliste, le deuxième, très chantant, est donné par les violons. Le développement des thèmes passe tour à tour du scherzando au lyrique pour aboutir à une cadence du soliste accompagné par un orchestre frémissant. La nature s’emplit de chants, de murmures, de bruissements. Puis, dans la réexposition, après le retour forte et exultant du premier thème, tout se calme dans un miroitement orchestral. Le deuxième mouvement, L’heure exquise, est de forme ternaire et de caractère rêveur. La tendre confidence du soliste mène à la partie centrale sur pédale de Ré : le temps semble suspendu et le soliste en apesanteur. La troisième partie retrouve le motif tendre du début, mais ralenti dans une lente extase. Le troisième mouvement, L’heure fugitive, affirme une pulsation presque ininterrompue sur un motif funky. Seules quelques mesures plus lyriques, accompagnées par la harpe, forment une respiration avant le retour de la transe rythmique qui s’achève dans la frénésie du soliste et de l’orchestre. Guillaume Connesson