Dans un rêve
Marie Jaëll (1846-1925), est une pianiste et compositrice française, admirée de Saint-Saëns et de Liszt. Ce trio en trois mouvements est une reconstitution à partir de plusieurs manuscrits présentant différentes versions de certains passages, témoins de l’évolution de la pensée de la compositrice. Il nous invite à nous immiscer dans ses recherches, dans l’univers onirique qu’elle affectionnait et dans son époque.
En savoir plusDétails
Famille instrumentale | Musique de Chambre |
Classifications catalogue | Trios piano; violon; violoncelle |
Nomenclature instrument | violon, violoncelle et piano |
Durée totale | 00:08:45 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Collection | GASTALDI Anne-Lise |
Direction de collection | GASTALDI Anne-Lise |
Cotage | GB10529 |
Nb. total de pages | 32 |
Langues | Français, Anglais |
Cycle / Niveau | Concert |
Public concerné | Jeunes, Adultes |
Style musical | Classique |
Type répertoire | Œuvre(s) du répertoire |
Année copyright | 2024 |
Code EAN | 9790043105299 |
Description
Marie Jaëll (1846-1925), pianiste et compositrice française, admirée de Saint-Saëns et de Liszt, avait attiré l’attention d’Anne-Lise Gastaldi, pianiste du trio George Sand, qui a découvert dans le catalogue du fonds Jaëll de la Bibliothèque Nationale et Universitaire (BNU) de Strasbourg l’existence d’un trio pour piano intitulé Dans un rêve, composé en 1881, mais non publié.
L’œuvre est en trois mouvements. Les manuscrits présentent différentes versions de certains passages, témoins de l’évolution de la pensée de la compositrice. Comme le prouvent deux exemples de fac-similés joints à la partition, certaines pages sont recopiées au propre alors que d’autres ne semblent être que des brouillons. Les parties séparées présentent les mêmes caractéristiques que le conducteur, avec des passages raturés et corrigés.
Accompagné d’Édouard Delale, ils ont essayé, en écoutant le résultat musical, en étudiant la calligraphie des différents passages et les questions de cohérence entre les différents conducteurs et parties séparées, de déterminer ce qui était certainement un brouillon abandonné par la suite de ce qui pouvait être la version définitive.
La présente partition n’est donc pas une édition scientifique mais une reconstitution présentant la version qui nous a paru la plus juste et la plus cohérente après avoir fait le recoupement de tous les documents que nous avions en notre possession.
Ce trio au titre énigmatique et sur lequel la compositrice a passé du temps n’est pas une œuvre majeure de sa production, mais il nous invite à nous immiscer dans ses recherches, dans l’univers onirique qu’elle affectionnait et dans son époque. L’écoute de la partition nous a confortés dans l’idée qu’elle représentait un véritable intérêt et méritait pleinement d’être jouée en public et éditée.