Six préludes
Détails
Famille instrumentale | Musique de Chambre |
Classifications catalogue | Quatuors |
Nomenclature instrument | Flûte et trio à cordes |
Durée totale | 00:18:30 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Collection | Ensemble HÉLIOS |
Cotage | GB10069 |
Nb. total de pages | 64 |
Cycle / Niveau | Concert |
Public concerné | Adultes |
Année copyright | 2021 |
Code EAN | 9790043100690 |
Description
Pour l'adorateur de Debussy que je suis depuis la plus rendre enfance, toucher à ces merveilles que sont les Préludes de Claude Debussy fut un cas de conscience.
Le séduisant quatuor avec flûte, avec son trio à cordes, permet à un orchestrateur de métier d'infin ies nuances et dégradés : quatre instruments virtuoses, souvent polyphoniques, aux nombreuses irisations de timbre...
Cependant, nous n'avons aucun modèle chez Debussy lui-même d'un tel travail, sinon son Quatuor à cordes (très antérieur) et sa Sonate pour flûte, alto et... harpe !
Sans ajouter une harpe (qui possède l'étendue du piano), impossible d'imaginer La Cathédrale Engloutie ou La Terrasse des audiences du clair de lune ... les résonances graves du piano, si poétiques, quasi magiques, ne pourraient être traduites par quatre instruments non résonants.
J'ai donc dû choisir peu de Préludes, ne voulant pas trahir Debussy.
Après une écoute intérieure très exigeante, et en me permettant, à la rigueur, quelques brèves octaviations de l'extrême-grave du piano, je me suis limité à six, trois dans chaque livre:
1er livre :
- Des Pas sur la neige (n° 6)
- La Sérénade interrompue (n° 9)
- Minstrels (n° 12)
2e livre:
- Bruyères (n°5)
- Hommage à Sir Pickwick PPMPC (n° 9)
- Canope (n° 10)
Très vite, j'ai compris que partir du son-piano était une erreur; il valait mieux imaginer le Debussy des années 1910 orchestrant ces pièces pour une grande formation (du type Ibéria ou Jeux), puis réduire pour un petit orchestre de quatre instruments.
D'où l'emploi de batteries (même à la flûte), de trémolos, de doublures étranges pour simuler les timbres absents, créer des illusions de polyphonie, si prisées des orchestrateurs français.
J'espère n'en avoir pas abusé; j'ai essayé de mettre dans ces transcriptions toute l'imagination - tous les sons improbables - que Debussy aurait lui-même recherchés.
Alain WlMER