Âme de nuit
Opus 12 - Sur des poèmes de M. Maeterlink, C. Roy et V. Hugo
Détails
Famille instrumentale | Chant et piano |
Classifications catalogue | Chant et piano |
Nomenclature instrument | Mezzo soprano et piano |
Durée totale | 00:08:00 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Cotage | GB10344 |
Nb. total de pages | 20 |
Cycle / Niveau | Concert |
Public concerné | Adultes |
Style musical | Contemporain |
Année copyright | 2022 |
Code EAN | 9790043103448 |
Description
La première mélodie, Âme chaude, sur un poème de Maurice Maeterlinck, reflète l'univers mystérieux et symboliste du poète par des accords éthérés, répétés régulièrement au piano. Nous y marchons dans un climat brnmeux où perce déjà la tristesse d'un amour déçu. Ici, la mélodie du recueillement s'enflamme jusqu'au désespoir, puis atteint une forme de résignation, qu'illustre la modulation du dernier vers.
Le piano, discret dans la première mélodie, prend une place égale à la voix dans la deuxième mélodie, La Nuit, sur le texte de Claude Roy. Dans l'univers onirique du poète, les deux s'entremêlent et tissent un lien fusionnel où la Nuit, comme personnifiée, revêt une profondeur humaine, teintée de sensualité. Le lyrisme du piano accompagne la voix dans son voyage et à travers les images pleines de contrastes de la neige, du sable, de la mer et des méduses.
Nuits de Juin, dernière mélodie, se déploie dans un calme estival où les sens s'exaltent dans une nuit aussi parfumée que silencieuse. Dans un Adagio en demi-teinte, le piano expose un thème mélancolique, repris peu après par la voix, et qu'il lui reviendra de terminer seul, dans un postlude d'une infinie tendresse.
Ces mélodies sont un aveu d'amour à la formation privilégiée du duo voix et piano, considéré depuis le romantisme comme le graal même de l'intimité.