2e Sonate pour flûte et piano
Vingt ans après la publication de sa première sonate pour flûte et piano, Le Rire de Saraï, Guillaume Connesson compose une pièce où, cette fois, la narration laisse place au plaisir de chanter. La 2e Sonate pour flûte et piano, écrite en 4 mouvements, est dédiée au flûtiste Philippe Bernold, qui l'a créée le 26 octobre 2022 à la convention internationale de la flûte au conservatoire d'Aix-en-Provence.
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Famille instrumentale | Flûte traversière |
Classifications catalogue | Flûte et piano |
Nomenclature instrument | flûte et piano |
Durée totale | 00:12:00 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Collection | ASSOCIATION JEAN-PIERRE RAMPAL |
Cotage | GB10442 |
Nb. total de pages | 56 |
Langues | Anglais, Français |
Cycle / Niveau | Concert |
Public concerné | Adultes |
Style musical | Contemporain |
Année copyright | 2023 |
Année copyright | 2023 |
Code EAN | 9790043104421 |
Audios | Sans |
Vidéos | Sans |
Compléments EDU | sans |
Description
Vingt ans après ma première sonate pour flûte et piano Le rire de Saraï, cette deuxième sonate n'est pas sous-tendue cette fois par une narration, son sujet est simplement le plaisir de chanter. Elle se présente en quatre mouvements contrastés, Modéré – Vif – Lent – Très Vif et Joyeux.
Le premier mouvement, calme et lyrique, est de forme ternaire. Une douce mélodie se développe en arche et mène à un pont sur la tête du thème. Une deuxième idée commence, haletante, portée par un crescendo passionné. La mélodie du début revient ensuite dans une couleur plus claire, soutenue par de doux carillons au piano.
Le deuxième mouvement, le plus développé de la sonate, est très rapide et d'esprit scherzo. Bâti en cinq sections, il commence par le motif principal du mouvement à la flûte, tout en vitesse et légèreté. Le deuxième thème, autoritaire et vertical, est donné par le piano. Une deuxième section, plus lente, rappelle l'esprit du premier mouvement. Puis la course folle reprend alors en combinant les deux premiers motifs. La quatrième section retrouve le calme lyrisme de la deuxième, un instant de suspension du temps avant le retour du vertige de la vitesse qui s'évapore de manière inattendue.
Le troisième mouvement, d'un seul tenant, lent et hiératique, est une déploration funèbre qui oppose le minéral du piano au mélismatique douloureux de la flûte, devenue une sorte de aulos grecque. Le cortège passe devant nous, empli de cris douloureux et de sanglots, puis se fond dans la nuit.
Enfin, le Final expose au piano un thème d'accords, qui servira de refrain varié, puis la flûte bondit avec deux motifs rythmiques très joyeux. Commence alors une récapitulation de tous les thèmes de la sonate, entrecoupés du thème d'accords. À la fin, un nouveau thème au lyrisme exultant apparaît. Il sera suivi par une coda endiablée sur le thème de refrain devenu frénétique.