Astéria
2e nocturne pour orchestre
Détails
Famille instrumentale | Orchestre |
Classifications catalogue | Musique symphonique |
Nomenclature instrument | 3.3.4.3 - 4.3.3.1 - timb, 4 perc, hp et cordes |
Durée totale | 00:10:00 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Cotage | GB10710 0 |
Style musical | Contemporain |
Année copyright | 2020 |
Description
> Commande de Het Gelders Orkest
> Création le 18 novembre 2022, au Powell Hall, Saint-Louis (USA), par le Saint-Louis Symphony Orchestra, sous la direction de Stéphane Denève
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Astéria, fille du titan Céos et de sa sœur Phébé, est la personnification de la nuit étoilée et des étoiles filantes dans la mythologie grecque.
Faisant suite à mon premier nocturne pour orchestre intitulé Eiréné (la déesse de la paix), ce deuxième nocturne est entièrement conçu comme une étude de mouvement, la rencontre entre le mobile (les étoiles filantes) et l’immobile (la voute céleste). Dès l’introduction, sur la toile de fond des cordes et grosse caisse se pose les mouvements délicats des clarinettes et du vibraphone. Un premier thème est exposé aux violoncelles et cors, toujours en dialogue avec les « étoiles filantes » des flûtes. Le deuxième thème, aux quartes ascendantes lumineuses, est donné aux violons avant que ne commence la partie centrale, plus vive, avec son troisième thème de caractère scherzo. Les trois thèmes se combinent dans des décors orchestraux toujours changeant. Le calme revient dans la coda, où l’on retrouve les nappes harmoniques statiques et les scintillements du début auxquels s’ajoutent des solos de violoncelle et violon. Pour finir, la musique se dissout dans le lointain...
Astéria est dédiée à la mémoire d’Eduard Van Beinum.
(Guillaume Connesson)