Blow up
Détails
Famille instrumentale | Musique de Chambre |
Classifications catalogue | Quintettes |
Nomenclature instrument | piano (ou clavecin amplifié) et quatuor à vent |
Durée totale | 00:13:00 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Cotage | GB8585 |
Année copyright | 2012 |
Code EAN | 9790043085850 |
Description
Œuvre contemporaine originale pour piano (ou clavecin amplifié) et quatuor à vent.
Première audition le 30 mai 2008, à l’accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome (Italie) dans le cadre du festival Suona Francese, par Roberto Prosseda (piano), Carlo Tamponi (flûte), Paolo Pollastri (hautbois), Stefano Novelli (clarinette) et Francesco Bossone (basson).
Le titre de la pièce se réfère bien sûr à sa formation instrumentale un peu particulière : en plus du piano, quatre instruments à vents — qu’on appelle parfois en français, avec un brin de condescendance, les « souffleurs ». Mais c’est aussi une allusion au film Blow up d’Antonioni, que j’apprécie grandement, ainsi qu’à la photographie et au principe de l’« agrandissement », la pièce étant une forme de concerto pour piano et vents en miniature. Agitation mécanique, voire maniaque, violence en crescendo, flirts répétés avec les musiques pop et rock, ma pièce s’inscrit dans les thématiques déjà abordées avec Manhattan (2006), pour alto et piano (dédié au duo Thorette/Farjot), La Nef des fous (2006), pour orchestre « Mozart », et Paradis artificiels (2007), créé par l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Des deux pôles — le clouds et le clocks — que j’explore volontiers en référence à György Ligeti, c’est assurément le second qui est privilégié dans Blow up, malgré un relatif répit dans la partie centrale. Surexcitation, fébrilité, sursauts convulsifs, avec une ligne métrique brisée au tempo déjanté, le tout sur fond de funk, techno, blues et country : la pièce se situe clairement dans la mouvance clocks.