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En raison des fêtes de fin d'année, les expéditions de notre entreprise connaîtront un ralentissement entre le 24 décembre et le 2 janvier. Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d'année.

Détails

Famille instrumentale Violoncelle
Classifications catalogue Violoncelle seul
Durée totale 00:10:00
Éditeur Éditions Billaudot
Collection CAPUÇON Gautier
Direction de collection CAPUÇON Gautier
Cotage GB8219
Cycle / Niveau Difficile (cycle 3)
Style musical Contemporain
Année copyright 2008
Code EAN 9790043082194
  • Cantus I Visuel

Description

Il suffit d'écouter la grande Passacaille pour orgue en Ut mineur de J S Bach pour voir que Cantus semble en être le lointain écho. Si le vocabulaire a nécessairement changé et si modalité et polymodalité ont prolongé la tonalité, l'architecture formelle et le principe de variations successives sur une structure immuable restent inchangés.
Certes, les contrastes violents entre les cris déchirants de doubles cordes aiguës ponctués par une basse implacable en pizzicati laissent présager une écriture plus expressionniste, mais la lente progression qui suit dans laquelle les variations rythmiques s'enroulent autour des notes du thème dans une accélération de plus en plus virtuose nous ramène au chef-d'oeuvre du Cantor de Leipzig. C'est seulement après un premier sommet d'intensité que l'on découvre cette mélodie ternaire qui sert de base à l'ensemble, presque nue, sorte de valse lente nostalgique. Et c'est là que s'ouvre une sorte de rêverie, dans un temps presque arrêté, où les notes du thème semblent émerger d'un lent balancement d'harmonique. Puis la machine se remet en marche, progressivement, après plusieurs hésitations. Des variations en pizziccati en effet viennent interrompre ce rêve et introduisent un dernier cycle de variations alternant danses infernales et bourrasques tumultueuses dans une écriture polyphonique qui semblent faire se superposer plusieurs personnages thématiques opposés... d'où la difficulté d'exécution pour le soliste. Cette écriture que n'aurait certainement pas reniée ce maître de la polyphonie qu'était Bach conduit finalement cette troisième partie vers une coda enflammée dans laquelle l'aspect dansé de cette vielle forme musicale qu'est la passacaille éclate pleinement.