Go to content Go to main navigation

Due to the festive season, shipments from our company will slow down between 24 December and 2 January. We wish you a very happy festive season.

Concerto pour guitare et orchestre

Pierre WISSMER

Details

Instrument family Guitar
Catalog classifications Guitar and orchestra or ensemble
Instrument nomenclature 2.2.2.2 - 2.2.2.0 - perc, timb et cordes
Total duration 00:21:00
Publisher Éditions Billaudot
Cotage PN6231 O
  • Main visual

Description

La guitare occupe une place significative dans le catalogue de Pierre Wissmer ; après son Concerto pour guitare et orchestre, composé en 1954, il dédiera à l’instrument une Partita, plusieurs pièces pour deux guitares, et il l’utilisera dans diverses partitions vocales ou instrumentales.
Le Concerto fait appel à un orchestre de chambre, comprenant les instruments à vent par deux. Pour assurer l’équilibre entre un instrument soliste à l’amplitude sonore limitée et une formation orchestrale relativement étoffée, le compositeur traite fréquemment la guitare en solo, en alternance avec des séquences purement orchestrales. Dans les passages unissant soliste et orchestre ce dernier est réduit à très petit nombre d’instruments.
L’allegro, en sol majeur, débute par un épisode orchestral, auquel répond un solo de guitare, initiant une suite de dialogues entre les deux protagonistes. Sans s’assujettir à la forme bithématique avec développement, le compositeur fait réapparaître plusieurs motifs, étayant ainsi la construction du morceau.
La guitare seule ouvre l’andante, à l’allure de barcarolle, qui évolue dans un ton de mi majeur très estompé. La part belle est donnée au soliste, discrètement accompagné par les cordes et quelques instruments à vent. Un court solo de clarinette introduit un tempo légèrement plus rapide, avant qu’un trait ascendant des flûtes et clarinettes ne conduisent à l’allegro scherzando final, enchainé sans interruption.
Ce dernier prend la forme d’un rondo, le refrain, exposé dès le début, étant varié à chacune de ses occurrences. Un grand nombre de dessins mélodiques forme la trame du morceau dont la cohésion n’est jamais mise en défaut, malgré la diversité du matériau thématique. Au terme d’une succession de séquences faisant dialoguer l’instrument soliste et l’orchestre, un fugato, dont le sujet est exposé par la guitare, ouvre le dernier épisode. Celui-ci se termine par un retour du refrain suivi d’une brève coda, et achève l’ouvrage dans le ton retrouvé de sol majeur.

(Jacques Tchamkerten)