Monsieur Petit-pois achète un château. Opéra bouffe
Partition et matériel
Details
Instrument family | Orchestra |
Catalog classifications | Comic operas; operas buffa |
Instrument nomenclature | 7 rôles solistes - 1.1.1.1 - 2.1.1.0 - timb, perc, hp et cordes |
Total duration | 00:21:00 |
Publisher | Éditions Billaudot |
Cotage | EFM2468 O |
Description
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> Composée à la demande de l'ORTF
> Création le 28 décembre 1955 à l’O.R.T.F. (Radio-France) par l’Orchestre de l’O.R.T.F, avec Claudine Collart, Freda Betti, Denise Benoît, Lucien Lovano, René Herent, René Soria, Pierre Germain, Pierre
Saugey sous la direction de Marc Vaubourgoin
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Germaine TAILLEFERRE choisit pour sa série d’opéras bouffes Du Style Galant au Style Méchant, d’utiliser le pastiche et d’écrire « à la manière de ». Pour qu’il y ait pastiche, il faut que le compositeur compose dans le style d’un autre ou reprenne les caractéristiques d’une époque. Le cycle Du Style Galant au Style Méchant comprend un opéra baroque à la manière de Rameau (La Fille d’Opéra), un opéra romantique à la manière de Boieldieu ou Rossini (Le Bel Ambitieux), un opéra réaliste à la manière de Gustave Charpentier avec un livret « tranche-de-vie » rappelant Zola, (La pauvre Eugénie), mais également une opérette à la manière d’Offenbach (Monsieur Petitpois achète un château). Un cinquième opéra, Rouille à l’Arsenic dans le style des chansons populaires existait à la création de ce cycle, mais la partition a été perdue. Il ne reste que deux numéros : une romance populaire (La Gagneuse), et une valse dédiée à Germaine Montero, (Chanson de Paulo la Bafouille).
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Le dernier opéra évoque la période d’Offenbach, il s'agit de Monsieur Petitpois achète un château.
Les personnages, en costume Second Empire, évoluent dans un château médiéval proche de Romorantin. C'est le domaine ancestral de Monsieur le Duc de la Bombardière. Le duc a un fils, lieutenant hussard et joli garçon, une servante familière et dévouée, Cunégonde, nourrice d'Adélestan, et un notaire compétent, Maître Pointillard. Mais il n'a pas d'argent, tout au moins, commence-t-il à n'en avoir plus assez. Il lui faut vendre son château, et il attend la visite d'un acquéreur éventuel, Monsieur Petitpois. Il s'entretient de l’affaire avec son notaire, et ne dédaignera pas de prendre l'avis de Madame Cunégonde, sa servante, sitôt terminée l'ouverture de l'opéra.
(Morgane Paquette)