Les Chants de l'aube
Concerto pour violoncelle et orchestre
Le concerto est divisé en 3 mouvements reliés entre eux par deux épisodes cadentiels du violoncelle solo.
La première partie "Des Rayons et des Ombres" fait directement référence au recueil de poèmes du même nom de Victor Hugo. Il dépeint, dans une superposition de textures sonores très spatialisées, un combat entre des forces contraires. Ainsi la pièce s'ouvre sur des réminiscences de phrases baroques entrelacées entre le soliste et l'orchestre tandis que surnage un chant éthéré et presque transparent dans l'aigu et qu'émerge dans le grave son double plus sombre et oppressant. Dans un jeu d'échos multiples et de métamorphoses successives de ces trois personnages thématiques, la pièce évolue vers un premier sommet dramatique avant de retomber dans un épisode cadentiel du violoncelle solo qui laisse apparaitre l'univers sonore plus apaisé de la seconde partie: "Le rivage des chants"
Sur un matériau sonore en flux continu s'écoulant comme une rivière se greffent diverses couches de mélodies qui empruntent leur liberté ornementale autant à des mélodies traditionnelles africaines qu'à un grégorien imaginaire ou des motifs de jazz. C'est dans une longue ascension presque rituelle sur une basse obstinée que s'opère la fusion entre ces éléments hétérogènes à la suite de quoi la seconde cadence du violoncelle prend le relai de l'orchestre et conduit lentement la pièce vers son troisième volet, la "Danse de l'Aube" .
Dans une atmosphère presque lunaire, où le temps semble s'être arrêté nait cette troisième partie qui à elle seule pourrait résumer le titre de ce concerto. Sous ce tableau d'une aube naissante dépeinte par le soliste et l'orchestre dans le registre suraigu se met en place une danse d'abord lointaine puis peu à peu frénétique qui, dans un long crescendo, rappelle tous les thèmes constitutifs de la pièce et la conduisent vers un final plus lumineux.
Read moreDetails
Instrument family | Cello |
Catalog classifications | Cello and orchestra or ensemble |
Instrument nomenclature | 2.2.2.2 - 4.2.2.0 - timb, 2 perc, hp et cordes |
Total duration | 00:24:00 |
Publisher | Éditions Billaudot |
Collection management | CAPUÇON Gautier |
Cotage | GB10477 |
Musical style | Contemporary |
Copyright year | 2023 |
Description
The concerto consists of 3 movements connected to one another by cadential episodes played by the solo cello.
The first movement – “Des Rayons et des Ombres” (Sunlight and Shadows) – makes a direct allusion to Victor Hugo’s famous collection of poems of the same name. The superposition of precisely spatialized sound textures depicts a struggle between opposing forces. The piece begins with the soloist and the orchestra intertwining melodic lines reminiscent of baroque fragments, with an ethereal, almost crystalline melody floating above in the higher register, its more somber, oppressive double emerging from the lower register. Developing their interaction over multiple echo and successive transformations, the three thematic elements make the piece progress towards a first dramatic climax before the solo cello introduces a cadential episode revealing the more serene soundscape of the second movement “Le rivage des chants”.
Various melodic layers combine over a continuous flow of sonic material, with great liberty of ornamentation borrowing from traditional African tunes, fictional Gregorian chant or jazz motifs. As a long, almost ritual ascending movement progresses over an ostinato bass, all these heterogeneous elements coalesce, whereupon the cello takes over from the orchestra with a second cadential episode slowly introducing the third movement “Danse de l'Aube” (Dance of the Dawn).
The third movement would by itself epitomize the vision encapsulated in the title of this concerto. It begins in an almost surreal atmosphere in which Time seems to have stood still. While the soloist and orchestra, both playing in the extreme high register, depict the break of dawn, dance music is heard in the distance. Growing increasingly frenetic over a long crescendo, the music brings together all the thematic components of the piece and leads to a brighter, more luminous finale.