Traces VII
Partition et matériel
Details
Instrument family | Unaccompanied singings, Orchestra |
Catalog classifications | Unaccompanied singings, Mixed music and acousmatic music |
Instrument nomenclature | soprano et dispositif électronique |
Total duration | 00:13:00 |
Publisher | Éditions Billaudot |
Cotage | GB8601 O |
Musical style | Contemporary |
Description
> Commande de l’Ensemble Sillages
> Création le 23 mai 2008, à la Maison de la Culture de Créteil (France), par Donatienne Michel-Dansac (soprano), Technique La Muse en Circuit, Olivier Pasquet (réalisateur informatique musicale)
---
Sur un texte de l’auteur
[Á la manière d’un journal intime, le cycle de Traces, oeuvres pour instrument soliste et électronique en temps réel, abordent les problématiques compositionnelles qui me préoccupent aux différents moments de leur écriture, sorte de fil rouge de mon activité de compositeur. Tout autant, ces « journaux intimes compositionnels » sont la relation du voyage, au sens littéral et figuré, que permet la transformation en temps réel: voyage à l’intérieur du son, à l’intérieur de l’instrument, comparable en quelque sorte à celui que l’on fait, de manière introspective, lorsqu’on écrit un journal intime.]
Un de mes buts, dans ce cycle des Traces, est de trouver des articulations formelles qui échappent aux contrastes traditionnels de rapidité et lenteur mais que perceptiblement puissent avoir la même fonction et surtout faire une sorte de laboratoire formel pour recréer des polarités d’autres type.
Pour soprano et électronique en temps réel, Traces VII est constitué d’un prologue, trois mouvements centrales et un épilogue.
Le prologue est un mobile musical construit par deux types d’objets: des objets simples et des objets complexes. Ces objets se juxtaposent sans logique apparente, si ce n’est par une idée de complémentarité.
Chacun des objets complexes deviendra, au fur et à mesure que l’œuvre se déroule, un des trois mouvements médians, une sorte de gros plan ou « zoom in » de chaque objet complexe du prologue.
L’épilogue est semblable au prologue à l’exception que les objets complexes qui formaient le mobile de la première section, n’y sont plus.
Une nouvelle forme se révèle : une ligne continue et épuré à l’opposé formel et aux contours narratifs complètement divergeants du prologue, se dessine.
L’œuvre est dédiée à Donatienne Michel-Dansac et Olivier Pasquet.