Trame IX
Partition et matériel
Details
Instrumentale Familie | Oboe |
Katalogklassifizierungen | Oboe und Orchester oder Ensemble |
Nomenklatur Instrument | 3.3.3.3 - 4.3.3.1 - timb, 3 perc, 2 hp, pno-cel et cordes |
Gesamtdauer | 00:22:00 |
Herausgeber | Éditions Billaudot |
Cotage | GB8611 O |
Musikrichtung | Zeitgenössisch |
Beschreibung
> Commande de l’Orchestre Philharmonique de Nice
> Création le 21Novembre 2008 à l'Opéra de Nice (France), par Orchestre Philharmonique de Nice, François Meyer (hautbois), sous al direction de Marco Güidarini
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" Trame IX pour hautbois solo et orchestre, s’inscrit dans un cycle d’œuvres concertantes commencé en 1997. Mon intérêt pour ce type de travail réside dans la tension qui s’instaure entre une écriture valorisant les instruments de l’orchestre et leur relations complexes et une écriture soliste. Le nom générique de « Trame » est inspiré du poème homonyme de Jorge Luis Borges, qui nous dévoile la synchronie existante entre tous les éléments qui constituent l’ »histoire universelle ». Moins ambitieuses et plus circonscrites, mes Trames évoquent tout simplement le tissage propre à chaque composition, son fil d’Ariane. J’aborde ainsi différentes problématiques compositionelles qui me préoccupent au moment de leur écriture, à la manière d’un journal intime.
Trame IX est écrite en 7 mouvements enchaînés. Le traitement de la ligne musicale et ses métamorphoses sont sans doute l’objet principal de cette pièce.
L’œuvre s’ouvre par un prélude orchestral où la ligne est d’abord présentée dans une succession d’objets orchestraux. Le hautbois solo fait son entré dans la deuxième section. La ligne ou plûtot les différentes lignes qui la forment, sont traitées de manière circulaire : tous les paramètres – rythmes, harmonies, objets musicaux, lignes mélodiques… - « tournent » sur eux même en boucles. Cette section débouche sur un grand mobile orchestral formé par divers objets musicaux, qui reviennent périodiquement presque inchangés, mais toujours dans un contexte différent. La ligne est ici atomisée.
Un interlude orchestral suit ce mouvement dont la section des cuivres et plus particulièrement les cors sont les protagonistes pricipaux. Ici la ligne est clairement directionelle, cumulative et developpementale. S’ouvre une parenthèse, qui interrompt cette logique de développement : le hautbois reprend le rôle principal, et génère des lignes qui seront demultipliées, miroitées, reflétées, imitées/déformées par l’orchestre par une écriture hétérophonique. La parenthèse se referme et la ligne directionelle qui à son origine était claire et bien définie, se désagrège, l’information se superpose et s’accumule, la ligne devient amorphe, saturée, cahotique…au plus fort de cette décomposition, elle est dramatiquement briseée par un solo de timbales, qui nous mène à la fin de l’œuvre. De la ligne, désormais délicate et fragile, ne reste qu’un discret pointillé. Entourée d’ombres et de lumières, elle poursuit son chemin jusqu’a son éffacement complet. "