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Ground VI

Thierry ESCAICH

Commande du Fonds d’Action Sacem.


Création du 18 octobre 2012, à la Cité de la Musique de Paris, par Paul MEYER et Michel PORTAL.


La pièce s’inscrit dans un cycle de six (pour le moment) explorant l’idée du ground cher à Purcell ou Byrd, mais d’une manière à chaque fois différente et pour des effectifs instrumentaux un peu inhabituels (Ground I : accordéon et euphonium ; Ground II : percussions et orgue…). Celle-ci part de la basse caractéristique de nombreux grounds anciens – une ligne descendante chromatique – combinée à un motif la contrepointant en mouvement contraire. La présentation « fondamentale » de ce motif thématique disjoint et assez cru sert de leitmotiv tout au long de l’évolution formelle. Autour d’elle s’organisent des cycles de variations venant contrarier le caractère implacable et de plus en plus violent du motif fondamental par des phénomènes d’écriture en écho ou de jeux de timbre entre les deux protagonistes. Parallèlement, l’évolution rythmique prend le dessus et le cycle rythmique initial (4 + 4 + 3) est progressivement incrusté d’apparitions fugitives ternaires qui tentent de s’imposer et d’amener avec elles des tournures ornementales baroques qui parcourent ainsi la pièce.


(Thierry Escaich)

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Details

Instrumentale Familie Klarinette, Klarinette in A
Katalogklassifizierungen Klarinettenensembles
Nomenklatur Instrument Clarinette en si b et clarinette en la
Gesamtdauer 00:07:00
Herausgeber Éditions Billaudot
Cotage GB9443
Musikrichtung Zeitgenössisch
Jahr copyright 2015
Jahr copyright 2015
EAN-Code 9790043094432
  • Ground VI Visuell

Beschreibung

Commande du Fonds d’Action Sacem.

Création du 18 octobre 2012, à la Cité de la Musique de Paris, par Paul MEYER et Michel PORTAL.

La pièce s’inscrit dans un cycle de six (pour le moment) explorant l’idée du ground cher à Purcell ou Byrd, mais d’une manière à chaque fois différente et pour des effectifs instrumentaux un peu inhabituels (Ground I : accordéon et euphonium ; Ground II : percussions et orgue…). Celle-ci part de la basse caractéristique de nombreux grounds anciens – une ligne descendante chromatique – combinée à un motif la contrepointant en mouvement contraire. La présentation « fondamentale » de ce motif thématique disjoint et assez cru sert de leitmotiv tout au long de l’évolution formelle. Autour d’elle s’organisent des cycles de variations venant contrarier le caractère implacable et de plus en plus violent du motif fondamental par des phénomènes d’écriture en écho ou de jeux de timbre entre les deux protagonistes. Parallèlement, l’évolution rythmique prend le dessus et le cycle rythmique initial (4 + 4 + 3) est progressivement incrusté d’apparitions fugitives ternaires qui tentent de s’imposer et d’amener avec elles des tournures ornementales baroques qui parcourent ainsi la pièce.

(Thierry Escaich)