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En raison des fêtes de fin d'année, les expéditions de notre entreprise connaîtront un ralentissement entre le 24 décembre et le 2 janvier. Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d'année.

Heiterkeit

Chœur et orchestre

Guillaume CONNESSON Friedrich HOLDERLIN

Détails

Famille instrumentale Orchestre
Classifications catalogue Chœurs avec ensemble ou orchestre
Nomenclature instrument Chœur à 4 voix - 2.2.2.2 - 4.2.3.0 - timb, 2 perc et cordes
Durée totale 00:10:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB10226 0
Style musical Contemporain
  • Visuel principal

Description


> Commissionned by the Indianapolis Symphony Orchestra
> Création le 8 avril 2022 au Hilbert Circle Theatre (Indianapolis, USA), par l'Indianapolis Symphonic Choir et l'Indianapolis Symphony Orchestra, sous la direction de Krzysztof Urbański

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Heiterkeit (« Sérénité ») est une cantate pour choeur et orchestre écrite sur un choix de quatre poèmes de Friedrich Hölderlin (1770-1843).
Déclaré fou, le poète a vécu reclus dans la tour de Tûbingen les trente-six dernières années de sa vie. Il écrivait encore, mais signait d’un pseudonyme -Scardanelli- et affectait à ces écrits des dates fictives (1748, 1940…).C’est de cette longue et terrible période de folie et de solitude que datent les quatre poèmes que j’ai choisi. Et pourtant, par un contraste bouleversant, c’est la sérénité, le calme contemplatif, qui domine ces lignes. Traitant tour à tour du cycle naturel des saisons, des beautés de la nature et de la nostalgie de l’enfance, elles sont écrites dans une langue simple et limpide. Elles célèbrent la liberté perdue mais retrouvée par la force de l’esprit et de l’imaginaire.
Ecrit sur la même nomenclature que la 9ème symphonie de Beethoven, « Heiterkeit » est construit en trois parties enchaînées :
La première est un lever du jour, un crescendo lumineux qui célèbre le printemps (« la jeune année commence comme avec des fêtes ») et mène à un Molto Vivo. Dans cette deuxième partie est évoqué le souvenir des marches dans les prairies, cheveux aux vents, qui culmine avec un grand fortissimo sur la question cruciale : « Comme l’esprit en moi joyeusement demande/Où se tient la profonde vie/Jusqu’aux jours de la délivrance ».
La troisième et dernière partie est un crépuscule calme et cosmique qui s’achève par une longue phrase du choeur sur les souvenirs heureux de l’enfance perdue.
Ma partition est dédiée à Krzysztof Urbanski.

(Guillaume Connesson)