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Les Belles Heures

Concerto pour hautbois et orchestre

Guillaume CONNESSON

Détails

Famille instrumentale Hautbois, Orchestre
Classifications catalogue Hautbois et orchestre ou ensemble
Nomenclature instrument Hautbois solo et orchestre (3.2.2.2 - 4.2.0.0 timb, 2 perc, hp et cordes)
Durée totale 00:20:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB10371 0
Style musical Contemporain
  • Les Belles Heures Visuel
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  • CONNESSON - Les belles heures.jpg
  • CONNESSON - Les belles heures.jpg

Description

> Composed for Cincinnati Symphony Orchestra and Concertgebouworkest
> Création le 6 mai 2022 à Cincinnati (USA), par Dwight Parry (hautbois) et le Cincinnati Symphony Orchestra, sous la direction de Louis Langrée

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Conçu en trois mouvements, ce concerto pour hautbois évoque trois « états poétiques » de la journée. L’heure bleue, c’est la période entre le jour et la nuit où le ciel se remplit d’un bleu plus foncé que le bleu ciel du jour. C’est aux premiers instants de l’Heure bleue que l’ensemble des oiseaux se met à chanter et qu’en été le parfum des fleurs devient plus intense. L’heure exquise, c’est le moment d’« Un vaste et tendre apaisement » comme l’écrit Verlaine dans le poème que je cite en exergue de ce mouvement lent. L’heure fugitive, c’est le temps des plaisirs et de l’amour, le « Carpe diem » d’Horace, avec en exergue ces vers de Lamartine: « Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive, hâtons-nous, jouissons ! »
Le premier mouvement (le plus long des trois), L’heure bleue, est bâtit sur deux thèmes : le premier, disjoint et délicat, est exposé par le soliste, le deuxième, très chantant, est donné par les violons. Le développement des thèmes passe tour à tour du scherzando au lyrique pour aboutir à une cadence du soliste accompagnée par un orchestre frémissant. La nature s’emplit de chants, de murmures, de bruissements. Puis, dans la réexposition, après le retour forte et exultant du premier thème, tout se calme dans un miroitement orchestral.
Le deuxième mouvement, L’heure exquise, est de forme ternaire et de caractère rêveur. La tendre confidence du soliste mène à la partie centrale sur pédale de ré : le temps semble suspendu et le soliste en apesanteur. La troisième partie retrouve le motif tendre du début mais ralenti dans une lente extase.
Le troisième mouvement, L’heure fugitive, affirme une pulsation presque ininterrompue sur un motif funky. Seules quelques mesures plus lyriques, accompagnées par la harpe, forment une respiration avant le retour de la transe rythmique qui s’achève dans la frénésie du soliste et de l’orchestre.

(Guillaume Connesson)