Les Chants de l'Agartha
Détails
Famille instrumentale | Violoncelle |
Classifications catalogue | Violoncelle et piano |
Durée totale | 00:12:00 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Cotage | GB8598 |
Style musical | Contemporain |
Année copyright | 2008 |
Code EAN | 9790043085980 |
Description
> Création le 12 septembre 2008, à La Roche-Posay (France), par Jérôme Pernoo (violoncelle) et Jérôme Ducros (piano)
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" Trois pièces pour violoncelle et piano dédiées à Jérôme Pernoo et Jérôme Ducros
1. Sous le désert de Mongolie
« Le chemin taillé dans la roche s’enfonçait dans les entrailles de la terre. Peu à peu l’obscurité fit place à une étrange luminosité. Alors la ville souterraine entière apparut, radieuse et antique: le mystérieux royaume de l’Agartha.»
Un seul long thème parcourt ce mouvement, thème lyrique parti du registre grave du violoncelle sur un accompagnement ondulant du piano et qui s’élève de plus en plus radieux quand apparaît la ville. Puis il retombe dans des gouffres obscurs, passant au piano pour finir. Une sorte de voyage musical au centre de la terre ...
Il. La bibliothèque des Savoirs Perdus
« Les rayonnages sculptés de formes inquiétantes s’étendaient à perte de vue. Des livres de civilisations antédiluviennes, des livres qui contenaient l’antique sagesse et l’Histoire d’avant l’Histoire semblaient dormir là depuis des millénaires ... La mythique bibliothèque de l’Agartha nous tendait les bras. »
Ce mouvement fait office d’intermezzo. Un thème sautillant est plusieurs fois interrompu par des accords mystérieux. Ce « monolithe musical », qui semble étranger au discours, finit par s’imposer et semble ronger de l’intérieur la vitalité du premier motif. Une coda lunaire et glacée achève cet intermezzo en demi-teinte.
III. Danse devant le Roi du Monde
« Sur la place principale de la ville, qui ressemblait à un gigantesque forum antique, se dressait le trône. Le Roi du Monde siégeait entouré de ses inquiétants conseillers. Devant lui, une danse sauvage se déroulait, les danseurs entraînant peu à peu la foule dans une transe collective. »
Le final est une bacchanale endiablée construite sur deux thèmes. Le premier est un court motif autoritaire qui se dresse implacable dès le début du morceau. Plus loin apparaît un deuxième thème entêtant de style presque folklorique, qui reviendra dans le suraigu du violoncelle puis enfin dans un tourbillon de piano. C’est une conclusion déchaînée, où les rythmes se désarticulent, qui termine cette transe collective. "
(Guillaume Connesson)