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Les Empires de la lune

Pascal ZAVARO

Œuvre contemporaine originale en cinq mouvements, pour deux groupes de musiciens sans instruments. Au milieu se tiendra le chef d’orchestre, dos au public, comme un arbitre et un officiant. Les mouvements (Toucher, Goûter, Regarder, Humer, Ecouter) s’enchaînent sans interruption .

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Détails

Famille instrumentale Percussions
Classifications catalogue Ensemble de percussions
Nomenclature instrument 2 groupes de musiciens, sans instrument
Durée totale 00:10:15
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB10466
Nb. total de pages 24
Langues Français, Anglais
Cycle / Niveau Concert
Public concerné Jeunes, Adultes
Style musical Contemporain
Type répertoire Œuvre(s) originale(s)
Année copyright 2023
Année copyright 2023
Code EAN 9790043104667
Audios Sans
Vidéos Sans
Compléments EDU sans

Description

Œuvre contemporaine originale en cinq mouvements, pour deux groupes de musiciens sans instruments. Au milieu se tiendra le chef d’orchestre, dos au public, comme un arbitre et un officiant. Les mouvements s’enchaînent sans interruption.

Tous les sons émis seront "pleins" et homogènes. Ainsi l’on doit se préparer individuellement et collectivement pour développer cette qualité sonore. Il n’y a pas de chant dans cette œuvre. Les notes dans les portées décrivent les intonations relatives d’un langage parlé, ou bien les différents modes de jeux vocaux, percussifs ou gestuels. Les silences seront habités par une attitude concentrée, attentive. Comme si, par moments, la Lune parlait. 

Dans le mouvement Toucher, chaque exécutant frappe sur son propre corps, aux endroits indiqués sur la partition.
Dans Goûter, les musiciens privilégient les bruits de bouche, de langue, de déglutition. Les onomatopées du texte doivent être interprétées dans ce sens.
Regarder est en grande partie silencieux, les musiciens se comportent individuellement comme des mimes ou des acteurs de cinéma muet, en exagérant les gestes et attitudes.
Dans Humer, les musiciens privilégient les bruits de respiration, souffles et sonorités aériennes. Les onomatopées du texte doivent être interprètées dans ce sens.
Dans Écouter, les musiciens adopteront individuellement un jeu de scène montrant au public une inquiétude et une tension d’écoute vers les cintres, en direction de la Lune, écoutant et regardant sans cesse vers le haut de la scène. C’est aussi un “pot-pourri”, récapitulant des modes de jeux précédents.

Commande du Conservatoire Maurice Ravel, Paris.

Commanditaire
conservatoire paris 13

Liste des titres

Les musiciens sont répartis en deux groupes égaux, constitués de deux à plusieurs dizaines de personnes. Ces deux groupes se font face sur la scène. Il est possible d’adopter un costume ou un maquillage différents pour chaque groupe. Au milieu se tiendra le chef d’orchestre, dos au public, comme un arbitre et un officiant. Les mouvements s’enchaînent sans interruption. Tous les sons émis seront « pleins » et homogènes. Ainsi l’on doit se préparer individuellement et collectivement pour développer cette qualité sonore. Il n’y a pas de chant dans cette œuvre. Les notes dans les portées décrivent les intonations relatives d’un langage parlé, ou bien les différents modes de jeux vocaux, percussifs ou gestuels. Les silences seront habités par une attitude concentrée, attentive. Comme si, par moments, la Lune parlait. Dans le mouvement Toucher, chaque exécutant frappe sur son propre corps, aux endroits indiqués sur la partition. Dans Goûter, les musiciens privilégient les bruits de bouche, de langue, de déglutition. Les onomatopées du texte doivent être interprétées dans ce sens. Regarder est en grande partie silencieux, les musiciens se comportent individuellement comme des mimes ou des acteurs de cinéma muet, en exagérant les gestes et attitudes. Dans Humer, les musiciens privilégient les bruits de respiration, souffles et sonorités aériennes. Les onomatopées du texte doivent être interprétées dans ce sens. Dans Écouter, les musiciens adopteront individuellement un jeu de scène montrant au public une inquiétude et une tension d’écoute vers les cintres, en direction de la Lune, écoutant et regardant sans cesse vers le haut de la scène. C’est aussi un « pot-pourri », récapitulant des modes de jeux précédents. Pascal Zavaro