Percukant

Ces quatre pièces de concert sont issues d'Endless Eleven, une action musicale, scénique et vidéographique pour un percussionniste et environnement électronique interactif, sur des textes d'Emmanuel Kant (excepté pour Solfège). Chacune met en jeu un set instrumental très simple, une partie électronique de sons fixés, et fait également appel aux ressources théâtrales de l'interprète : sa voix, ses gestes, ses postures. Elles peuvent être données isolément, dans l'ordre que l'on veut, ou bien à la suite. On peut les compléter par Yes we Kant, pour marimba (et voix), qui provient du même spectacle (chez le même éditeur, réf. GB9281), pour un clin d'œil percutant, joyeux - et il faut bien le dire, quelque peu irrévérencieux - à cet immense philosophe… Dans Solfège, on trouvera un clin d'œil affectueux – et respectueux – à Pierre Schaeffer dans les huit syllabes du solfège du Tabla indien énoncées par Chatur Lal, qui proviennent du Prologue du Solfège de l'Objet Sonore (Pierre Schaeffer, Beatriz Ferreyra, Guy Reibel – GRM, 1966).