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En raison des fêtes de fin d'année, les expéditions de notre entreprise connaîtront un ralentissement entre le 24 décembre et le 2 janvier. Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d'année.

Slutchai

Opéra

Oscar STRASNOY

Livret de Christine Dormoy, d'après l'œuvre de Daniil Harms

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Détails

Famille instrumentale Orchestre
Classifications catalogue Opéras de chambre
Nomenclature instrument 6 voix solistes, choeur mixte et ensemble instrumental
Durée totale 01:30:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB9238 O
  • Visuel principal

Description

> Commande d’État et de l’Opéra National de Bordeaux.
 > Création le 26 novembre 2012, à l’Opéra National de Bordeaux (France), par Sevan Manoukian (soprano), Isabel Soccoja (mezzo), Marie-Georges Monet (alto), Thomas Dolié (baryton), Jean-Manuel Candenot (baryton-basse), Vincent Pavési (basse), Bruno Maurice (accordéon), Stéphane Wiatek (clarinette), Chris Martineau (violon alto), Mathieu Ogier (DJ machines), les Musiciens de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine et le Choeur de l’Opéra National de Bordeaux, sous la direction de Oscar Strasnoy.


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"J’ai découvert les écrits de Harms il y a une douzaine d’années. Je les ai tout d’abord aimés pour leur intérêt littéraire sans savoir véritablement comment les traduire en musique ni comment les adapter à une situation théâtrale. C’est en discutant avec Christine Dormoy que, simultanément, nous est venue cette idée de traduire quelques micro-récits de Harms pour la scène et d’envisager que ces situations puissent fonctionner pour un opéra. Le récit de Harms est contemporain des films de Buster Keaton. Malgré leur éloignement géographique, l’autodérision et l’humour noir vis-à-vis de la machine étatique en Russie ou vis-à-vis de la machine industrielle aux États-Unis était dans l’air du temps. Cet échappement par le rire était commun à la littérature et au cinéma de ces années-là. Nous avons beaucoup regardé de films muets soviétiques et cela nous a rapprochés de cet univers. Quant au choix de composer pour un
orchestre d’une quinzaine d’instruments, il est lié à l’intimité dégagée par le texte et qui exige le recours à une formation de musique de chambre. L’intérêt également est de pouvoir faire un travail très soigné, fouillé, et précis avec les
instrumentistes. Enfin, l’idée du DJ est venue de l’image qu’évoquent les disques 78 tours. Je souhaitais travailler sur une ambiance de fond qui rappelle l’esprit vieillot et gris des appartements communautaires soviétiques évoqué par ces enregistrements. Loin d’être anecdotique, son intervention donne, je crois, une couleur particulière à cet opéra."


(Oscar Strasnoy)