Souffles
Partition et parties séparées
Détails
Famille instrumentale | Musique de Chambre |
Classifications catalogue | Quintettes à vent |
Nomenclature instrument | Quintette à vent |
Durée totale | 00:17:30 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Cotage | GB6245 |
Style musical | Contemporain |
Code EAN | 9790043062455 |
Description
> Commande de l'Etat, du Ministère de la Culture et de la Communication et du Concert Impromptu
> Création le 23 mars 1997 à l'Auditorium de l'Opéra de Lyon (France) par le quintette à vent Le Concert Impromptu
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Conçue pour un spectacle du Concert impromptu autour de la poésie de Rilke, la partition de Souffles fut éditée en 1997. Elle débute « à la limite du silence, quasi inaudible » de sorte que sont seuls perçus la percussion des doigts touchant les clefs, le bruit de celles-ci battant les fûts et celui de l’air traversant les instruments.
Comme pour (d’)ALLER, une grande partie de matériau utilisé dans Souffles consiste en échelles qui sont montées ou descendues. Par ailleurs, ce principe est enrichi par l’utilisation intensive de battements d’un intervalle. Dans ses animations successives – accélérations, décélérations -l’intervalle est porté par des échelles de différentes nature. Par exemple, chaque transposition de l’intervalle (doublé, triplé…) peut débuter sur les degrés successifs d’une échelle ; l’une des hauteurs de l’intervalle peut aussi suivre la courbe d’une échelle pendant que son complément se profile sur une autre, de nature différente, synchrone ou pas.
Dans un des moments les plus spectaculaires de Souffles, on retrouve aussi la technique qu’on avait repérée dans (d’)ALLER – ici de retranchements de tronçons. C’est un moment où le compositeur fractionne son effectif, plus ou moins en deux groupes : basson et cor d’un côté ; flûte, hautbois et clarinette de l’autre, à trois ou à deux. La ligne très scandée des bois aigus est ponctuée par une réponse elliptique et énergique du basson et du cor. Les interventions alternées de ces deux groupes sont à chaque fois réduites. L’enchevêtrement progressif des deux groupes – jusqu’au point où la réponse des vents graves, s’annonçant au départ comme un écho provocateur, devient la conclusion logique de l’assertion des bois aigus – provoque un effet d’accélération pourtant nié par le mouvement général indiqué qui va vers le ralentissement.