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En raison des fêtes de fin d'année, les expéditions de notre entreprise connaîtront un ralentissement entre le 24 décembre et le 2 janvier. Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d'année.

Traces V

Partition et matériel

Martin MATALON

Détails

Famille instrumentale Clarinette, Orchestre
Classifications catalogue Clarinette Si b seule, Musique mixte et musique acousmatique
Nomenclature instrument clarinette et dispositif électronique
Durée totale 00:10:00
Éditeur Éditions Billaudot
Cotage GB8307 O
Style musical Contemporain
  • Visuel principal

Description

> Commande de John Simon Guggenheim Memorial Foundation Fellowship
> Création le 16 novembre 2006, dans le cadre du Festival Créations et Permanences au Petit Palais d’Avignon (France), par Alain Billard (clarinette), Technique IRCAM et Thomas Goepfer et Robin Meier (réalisateurs informatique musicale)

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Traces V (levedad) pour clarinette poursuit mon cycle de pièces pour instrument seul et dispositif électronique en temps réel.
Un peu comme lors de la rédaction d’un journal intime, mes Traces successives doivent aborder les problématiques compositionnelles qui me préoccupent aux différents moments de leur écriture.
Traces V est construite en deux mouvements contrastants. Cette opposition ne se traduit pas par un contraste au niveau du matériel, ni du tempo, ni en fonction de l’espace, de la dynamique, des notes, de la pulsation, de la vitesse… Désormais les deux section ont le même matériau. Le contraste et l’articulation formelle se dessinera à travers la notion de légèreté (l’apesanteur) et de son contraire la densité :
Le premier mouvement s’étale pendant les deux premiers tiers de la pièce ; un matériel hybride composé de notes et de bruitages (modes de jeux) se pose dans le temps, sans direction apparente et entrecoupé de silences réels et virtuels. Sans transition la deuxième section jaillit du silence, ce même matériau utilisé dans le premier mouvement, sera ici condensé dans le temps et superposé dans l’espace créant ainsi deux ou trois couches au même temps.Cette prémisse formelle de légèreté et de densité est le nœud et la raison formelle de cette pièce.
Un de mes buts, dans ce cycle des Traces, est de trouver des articulations formelles qui échappent aux contrastes traditionnels de rapidité et lenteur mais que perceptiblement puissent avoir la même fonction et recréer des polarités d’autres type.