Trame VIII
Partition et matériel
Détails
Famille instrumentale | Percussions |
Classifications catalogue | Percussions et orchestre ou ensemble |
Nomenclature instrument | marimba solo et ensemble / flûte, clarinette, cor, trompette, piano, violon, alto et contrebasse |
Durée totale | 00:20:00 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Cotage | GB8452 O |
Style musical | Contemporain |
Description
> Commande du GRAME, de Musique Nouvelle en Liberté / Ville de Paris pour le Grand Prix des Lycéens 2007 et de l’Ensemble Barcelona 216
> Création le 15 mars 2008, à Lyon (France), dans le cadre du Festival Musique en Scènes, par Julien Grégoire (marimba) et le Nouvel Ensemble Moderne, sous la direction de Lorraine Vaillancourt
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" Trame VIII pour marimba solo et ensemble, poursuit est un cycle d’œuvres concertantes commencé en 1997. Mon intérêt sur ce genre réside dans la tension entre une écriture qui valorise tous les instruments, en établissant des liens complexes entre eux et une écriture soliste. Le nom générique de « Trame » est inspiré du poème homonyme de Jorge Luis Borges, qui nous dévoile la synchronie existant entre tous les éléments qui constituent l’ »histoire universelle ». Moins ambitieuses et plus circonscrites, mes Trames évoquent tout simplement le tissage propre à chaque composition, son fil d’Ariane. Elles abordent les problématiques compositionelles qui me préoccupent aux différents moments de leur écriture, à la manière d’un journal intime.
Trame VIII est constituée par 5 mouvements continus. Dans les sections II et IV le marimba est traité comme soliste et placé au devant de la scène. Dans les 3 autres mouvements : prélude, interlude et postlude, le percussioniste rejoint un set de percussions situé parmis les instruments et prend un rôle similaire aux autres interprètes.
Le traitement de la « ligne » est peut être la problématique principale de cette pièce : elle peut prendre une forme circulaire (prélude) – ou atomisé, éclaté (interlude) , ou subir des désintégrations progressives comme c’est le cas dans le postlude.
Dans les mouvements II et IV la ligne formulé par le soliste subira des transformations acoustiques allant de la simple « caisse de résonance », à la modulation en anneau, à la granulation, ou à des effets variés de filtrage du son…
C’est dans le devenir et les transformations du son et dans la dialectique créée entre les différentes sections que la trame de l’œuvre se tisse. "
(Martin Matalon)