Un monde nouveau
Orchestre
Détails
Famille instrumentale | Orchestre |
Classifications catalogue | Musique symphonique |
Nomenclature instrument | 2.2.2.2 - 4.2.0.0 - timb et cordes |
Durée totale | 00:05:00 |
Cotage | GB10620 |
Langues | Anglais, Français |
Année copyright | 2024 |
Année copyright | 2024 |
Code EAN | 9790043106203 |
Description
Un Monde nouveau est une pièce pour orchestre dédiée à l’Orchestre national d’Île-de-France. Composée en écho d’Inlandsis qui s’inspire de la fonte des glaces en Antarctique et des préoccupations climatiques qui en découlent, elle symbolise l’idée de la reviviscence de notre Terre, d’un nouveau monde qui se régénère à partir de l’ancien. Tout au long de la pièce, les motifs mélodiques revitalisent la matière sonore de manière organique par des processus de transformation progressive des textures orchestrales. Ils se superposent, se contaminent et évoluent ainsi jusqu’à un tutti final lumineux empli d’espoir, figurant la renaissance d’un monde que l’on croyait perdu.
Une introduction lente présente les motifs fondateurs de l’ouvrage : une tierce mineure ascendante puis descendante présente à tous les pupitres ; la mélodie nostalgique du violoncelle solo - inspirée du second mouvement de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák. Les textures créées par le mélange des cordes éthérées en harmoniques et des bois flous créent une atmosphère liquide, flottante et vaporeuse, comme la matière qui resterait après la fonte des glaces.
De cette texture fluide émerge un motif pulsé aux violons et marque le début d’un épisode plus rythmique. Le motif de la tierce mineure est présenté aux clarinettes texturisées par des flûtes liquides. Les contrebasses grondent dans le grave sur ce même élément. Et tandis que les bois engendrent un nouveau motif issu de celui-ci aux hautbois, la matière des cordes s’amplifie et est contaminée par ce motif plus riche (d’abord les violoncelles puis les violons). Il s’inspire d’un autre thème du mouvement lent de la Neuvième Symphonie de Dvořák. Les cuivres, véritable « ventre » de l’orchestre, emplissent l’espace pour créer une matière sonore ronde et chaleureuse. Les timbales apportent leur énergie percussive. Tous les éléments s’embrasent en un mouvement ascendant vers un premier tutti dans lequel violons et cors exposent les différents motifs ici plus lyriques et lumineux dans l’aigu, comme s’ils s’étaient nourris de toutes les textures précédentes.
Soudainement, le paysage sonore repart dans des nuances plus douces. Tous les éléments mélodiques déjà entendus voyagent d’un pupitre à l’autre de l’orchestre. Les bois sont plus enjoués et les textures plus sèches que dans la section précédente (modes de jeu staccato des bois, pizzicati aux cordes, timbales couvertes). Cet épisode plus dansant et festif amène un tutti final célébrant un nouveau monde revitalisé à partir des éléments restants après
son effondrement : un monde qui a repris vie et au sein duquel s’établit un nouvel horizon plein de promesses.