Variations litaniques
La pièce s’inspire des contours d’une vieille antienne grégorienne Veni Sancte Spiritus. Elle sert de base litanique à un cycle de variations ininterrompu et de plus en plus foisonnant qui explorent toutes les possibilités de dialogue entre le violon et l’orchestre. Bien au-delà des références à la tradition grégorienne, on est à la frontière de divers types d’expressions litaniques, d’où parfois un aspect presque tribal qui parfois se mue en improvisations à la limite du jazz ou de danses rituelles. La scansion rythmique presque obsédante sur laquelle repose l’œuvre depuis l’apparition initiale des percussions n’empêche pas l’émergence de textures orchestrales colorées et intemporelles ou au contraire des déclamations passionnées où le violon essaie de s’extraire de l’agitation pulsée de l’ensemble pour conduire le discours musical vers plus de lyrisme au fur et à mesure que cette longue progression atteint son sommet.
En savoir plusDétails
Famille instrumentale | Violon |
Classifications catalogue | Violon et orchestre ou ensemble |
Nomenclature instrument | violon et orchestre |
Durée totale | 00:13:00 |
Éditeur | Éditions Billaudot |
Cotage | GB10585 |
Langues | Anglais, Français |
Cycle / Niveau | Concert |
Style musical | Contemporain |
Type répertoire | Œuvre(s) originale(s) |
Année copyright | 2024 |
Année copyright | 2024 |
Description
La pièce s’inspire des contours d’une vieille antienne grégorienne Veni Sancte Spiritus. Elle sert de base litanique à un cycle de variations ininterrompu et de plus en plus foisonnant qui explorent toutes les possibilités de dialogue entre le violon et l’orchestre. Bien au-delà des références à la tradition grégorienne, on est à la frontière de divers types d’expressions litaniques, d’où parfois un aspect presque tribal qui parfois se mue en improvisations à la limite du jazz ou de danses rituelles. La scansion rythmique presque obsédante sur laquelle repose l’œuvre depuis l’apparition initiale des percussions n’empêche pas l’émergence de textures orchestrales colorées et intemporelles ou au contraire des déclamations passionnées où le violon essaie de s’extraire de l’agitation pulsée de l’ensemble pour conduire le discours musical vers plus de lyrisme au fur et à mesure que cette longue progression atteint son sommet.